Béni soit Dieu et toute la cour céleste pour l’assistance et la protection accordées à nos familles, et tout particulièrement à nos enfants.

Béni soit Dieu pour ses prêtres et ses diacres, leur présence, leur enseignement et les sacrements qu’ils nous donnent.

Béni soit Dieu pour les religieux et les religieuses et pour les séminaristes présents à nos côtés, pour leur disponibilité, leur prière et leur enseignement, pour leur joie. Béni soit Dieu de nous offrir le témoignage magnifique de ces vies données.

Béni soit Dieu pour la Fraternité Saint-Pierre, pour l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, pour l’Institut du Bon Pasteur, pour la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, pour la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, pour l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, pour les Missionnaires du Saint Esprit. Béni soit Dieu d’avoir appelé tant d’âmes, béni soit Dieu d’avoir voulu ces vocations, béni soit Dieu d’avoir permis que l’intelligence de la Foi et sa juste expression soient encore transmises par les instituts traditionnels, telles qu’elles ont été reçues de Lui.

Béni soit Dieu d’avoir donné à l’intelligence de nos intervenants la capacité de faire grandir la nôtre, et béni soit Dieu d’avoir donné à nos témoins une charité militante qui doit faire grandir la nôtre.

Ne serait-il pas futile d’organiser des vacances pour les familles ? N’avons-nous rien de mieux plus urgent à faire que de proposer aux parents de s’arrêter ? Celui qui ignore le repos n’a en réalité jamais connu la fatigue, celui qui méprise la tranquillité n’a pas connu l’âpreté du combat, celui qui ne se jette pas à la source n’a pas souffert de la soif.

La famille est attaquée. Ce n’est pas nouveau, c’est une guerre qui remonte au péché originel. Mais il faut bien reconnaitre que depuis quelques années, dans nos sociétés qui ont tant perdu la connaissance de Dieu qu’elles en viennent à nier la nature de l’homme, les assauts de l’ennemi sont toujours plus brutaux, et en même temps toujours plus sournois. Si nous devions douter un jour que notre vie de famille était le moyen de notre salut, il suffirait d’observer l’acharnement du diable contre le mariage et la vie qui en découle pour nous rappeler que cette réalité naturelle, élevée au rang de sacrement, représente bien pour nous, mariés, le chemin vers le ciel.

Malgré la rage de l’adversaire, la famille chrétienne continuera d’être le rempart de la civilisation. Il peut s’agiter, il peut utiliser ses créatures et ses victimes pour cogner dans nos murs, nous tiendrons. Avec la grâce de Dieu, nous tiendrons. Sans mépriser la nature, sans oublier que le veilleur, pour pouvoir guetter l’aurore, a pris avant sa veille quelques heures de repos.

Voilà la mission que, modestement, Transmissio veut contribuer à servir : le repos des veilleurs. Non pour qu’ils s’endorment, mais pour qu’ils constituent ou reconstituent leurs forces et puissent fidèlement tenir leur place. Par une nourriture intellectuelle et spirituelle, par la prière commune, par l’enseignement de l’Eglise reçu à travers ses prêtres ou ses intellectuels laïcs, par le service, par le partage, par l’amitié, par la joie.

Oui, la vie de famille est aujourd’hui plus que jamais une vie de sacrifice, une vie de combat, mais elle restera une vie belle, et heureuse, si elle demeure orientée vers sa véritable fin.

A l’école de Saint Louis, sûrs de la douce protection de la Bienheureuse Vierge Marie, Reine de la Famille, nous désirons faire de nos foyers des chrétientés. Par grâce, notre charité conjugale, notre charité parentale, ouvriront grand les portes de nos petites cités au Christ Roi et lui permettront d’y régner. Et parce qu’il règnera chez nous, parce que notre vie rendra témoignage de l’amour infini de notre Créateur pour ses créatures, nos familles deviendront missionnaires, et notre sainteté changera le monde.